Les vêtements d’occasion ou vêtement de seconde main sont des affaires déjà achetées et utilisées par quelqu’un avant d’être vendues. On emploie aussi souvent le terme friperie pour ce type de vêtements. Le marché des vêtements d’occasion connait une réelle expansion ces 5 dernières années, car elle allie à la fois économie d’argent et respect de l’écologie.
Vêtement de seconde main : une mode pas chère et durable
Les adeptes de cette tendance sont majoritairement des femmes, dont 60% sont entre 18 et 30 ans. La friperie a longtemps été monnaie courante dans les pays pauvres et sous-développés. Mais ces dernières années, le marché s’est étendu au niveau mondial. Pour comprendre cette croissance, il faut prendre en compte l’économie et le niveau de vie des Français. Tout le monde se met à réduire ses dépenses et scruter les bons plans shopping. C’est en effet une astuce de consommation que d’acheter des vêtements usagés. En ligne ou dans une boutique, vous trouverez des vêtements de marque à 12 € alors que son prix de vente neuf est de 1 000 € et pourtant il n’est pas usé. C’est en quelque sorte une façon de démocratiser la mode de designer et la haute couture. Puis, qui n’aime pas le vintage (des vêtements millésimés) ? On ne peut s’en procurer qu’en achetant des vêtements d’occasion. Pour ce qui est de la durabilité, elle est garantie puisque si un vêtement est porté longtemps c’est qu’il est durable et fiable en qualité. C’est l’une des principales raisons du penchant des consommateurs pour ces vêtements de seconde vie. C’est nettement plus intéressant que d’acheter chinois.
Acheter des vêtements de seconde main, c’est être écoresponsable
La pollution causée par le textile est de 20 % en eaux usées et 10 % en émission de carbone. C’est le deuxième secteur le plus polluant au monde. Sachez que fabriquer 1 kg de vêtement génère 23 kg de gaz à effet de serre (eaux usées par la teinture, irrigation, pesticides dans les champs de coton, etc.). Acheter des vêtements d’occasion devient un choix logique pour l’environnement. On jette beaucoup trop de textile, alors ce mode de recyclage de vêtements avec ceux dont on ne se sert plus est un geste écoresponsable en plus d’être économe. C’est un recyclage bénéfique pour tous au final, puisque cela crée des emplois (virtuel et physique) et satisfait les clients. Rien d’étonnant à ce que ce marché explose et double ou triple son chiffre d’affaires chaque année. Eh oui, les consommateurs se sentent de plus en plus concernés par les dégâts que cause le textile sur les ressources limitées de la planète. Déculpabiliser et faire de l’économie au passage, que des formules gagnantes !
La friperie : un marché que tous s’arrachent
Cela a commencé par les crieurs dans la rue, les marchands ambulants et des étalages ici et là du tiers monde. La friperie se retrouve ensuite dans les petites boutiques pour finir dans les boutiques de luxe et intéresser les grands investisseurs. Les grandes enseignes adoptent le concept, l’idée fait vendre. On attribue un espace dédié pour les vêtements usagés pour le grand bonheur du petit budget. S’habiller Prada ou Gucci n’est plus un rêve. Porter du Levi’s est déculpabilisant quand c’est second hand surtout quand on sait que le jean est le textile le plus polluant. Avec la friperie, une boutique fait en une journée son chiffre d’affaires en un mois. Les jeunes se sont fait passer le mot : la friperie, c’est in ! Cette mode fait fureur en ligne. De nombreux sites s’enrichissent en vendant des vêtements d’occasion en ligne. C’est un marché en milliard d’euros qui se joue chaque année. Parmi les meilleurs sites pour vendre et acheter les vêtements d’occasion en ligne, on peut citer Once Again. Ce site ne propose que des vêtements de bonne qualité (bonne finition, sans trou ni tache). Il est aussi très sélectif dans les marques qu’il vend, par exemple il n’accepte pas les marques comme Etam, Auchan, kiabi, Leclerc, carrefour, etc. Il vend aussi des vêtements et chaussures pour homme. Mais Once Again n’est pas le seul acteur à proposer des vêtements de seconde main en ligne. Les grands investisseurs sont nombreux dans ce secteur. Bien évidemment, les particuliers s’y sont également intéressés. Certains ont commencé à vendre sur des sites en ligne les vêtements qu’ils ne portent plus pour arrondir leurs fins de mois. D’autres ont continué jusqu’à créer leur propre petite entreprise de vente de vêtements d’occasion. Il y a aussi ceux qui s’organisent pour créer un événement « vide dressing ». Ils invitent non seulement les particuliers désireux de se débarrasser des vêtements dont ils n’ont plus besoin à louer un stand pour les vendre et gagner quelques euros, mais également les professionnels de la vente de vêtements de seconde main. Bref, le secteur de la friperie n’est pas seulement une affaire des pays pauvres. C’est tout un concept qui a réussi à toucher les pays riches.
Les autres bonnes raisons de se procurer des vêtements d’occasion
Tout d’abord, se procurer des vêtements d’occasion est un bon moyen de lutter contre la surconsommation. Certes, cela n’arrête pas la consommation ni la production, mais la freine. Bref, c’est un recyclage nécessaire pour préserver l’écologie. Ensuite, c’est un bon moyen de retrouver des vêtements vintage, comme on sait que la mode est un éternel recommencement. On peut dénicher des perles rares au fond d’un placard ou au fond du grenier des autres. Du côté des parents, c’est un bon moyen d’économiser pour les garde-robes des enfants en pleine croissance qui change souvent de taille et qui use rapidement leurs vêtements neufs. Ensuite, c’est une question d’éthique. Tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter des vêtements nobles et écolos comme du coton bio, le lin, le chanvre, etc. Aussi, l’achat de vêtements d’occasion est un bon compromis pour donner une seconde vie aux fringues, réduire les matières premières utilisées, moins de ressources naturelles épuisées et moins de transport. Enfin, c’est une astuce pour renouveler régulièrement sa garde-robe sans se ruiner. On peut s’offrir tout ce que l’on désire et même des marques prestigieuses sans finir sur la paille.